Entre fakes et porno, l'ère des artistes IA

Pendant que l'Europe clôt le tour des monnaies numériques, l'IA résume les avis clients d'Amazon, Meta propose des Ray-Ban augmentées, et les créateurs IA se multiplient. Bienvenue dans Qant, le vendredi 1er septembre.

« Le progrès est devant nous, à condition de dépasser sa propagande » Paul Virilio

Chaque jour, les journalistes de Qant illustrent les tendances de fond qui animent la tech. Pour cela, ils s’appuient sur Kessel Média et utilisent l’IA générative depuis mars 2022. Les articles qui requièrent le plus de travail humain demandent un abonnement.

CORN FAKES

L’IA esquisse de nouvelles formes de création humaine

Alors que la plupart des artistes, scénaristes et acteurs d’Hollywood en tête, semblent voir dans l’IA générative une menace, certains y trouvent l’occasion de développer leur créativité, voire d’en faire une source de revenus.

“Prompt witch, digital artist”. C’est ainsi que se présente, sur son compte X, Illustrata, une artiste anonyme produisant ses œuvres grâce à l’IA générative, et notamment Midjourney. En français, donc, une artiste digitale “sorcière de l’invite”. En juin dernier, Illustrata et de nombreux autres créateurs participaient à Lisbonne au premier hackathon d’art généré par IA, à l’occasion de la conférence NFC, un évènement rassemblant des acteurs de l’écosystème Web3. Les deux secteurs sont intimement liés : les œuvres d’Illustrata sont ainsi disponibles à la vente sous forme de NFT. A l’heure où, de chaque côté de l’Atlantique, on s’inquiète des risques posés par la GenAI en termes de droits d’auteur (lire Qant du 11 août), de nombreux “artistes IA” optent pour les NFT comme moyen de s’assurer la propriété de leurs œuvres, et donc leur potentielle vente.

Sans titre Source : @Illustrata_ai (X)Sans titre Source : @Illustrata_ai (X)

Ces artistes voient la technologie non pas comme une menace ou un concurrent, mais comme un outil qui facilite la créativité en automatisant les tâches les plus simples. Cet été, lors de la conférence Siggraph à Los Angeles, consacrée aux graphiques informatiques et aux effets spéciaux, de nombreux outils basés sur l’IA générative ont été présentés pour répondre à l’appétit des studios et de certains créateurs. Par exemple, Pixar a utilisé une technique d'IA appelée VNTS ("volumetric neural style transfer") pour influencer le style des flammes d'un personnage de leur film, tout en insistant sur le fait que ce n'était qu'un outil et que le film n'était pas "fait avec l'IA". Le NTS, en 2 comme en 3 dimensions, utilise l’intelligence artificielle pour transférer le style d’un artiste d’un objet à l’autre.

Comme souvent, ce sont les contenus les moins orthodoxes, et spécifiquement la pornographie sur Internet, qui adoptent le plus voracement les nouvelles techniques. Le modèle en open source Stable Diffusion a été ré-entraîné à des fins pornographiques, avec un jeu de données pour adultes. Le nouvel Unstable Diffusion a vu sa communauté croître rapidement sur Reddit puis sur Discord.

Une image pornographique créée avec Unstable Diffusion et recadrée par Tech Crunch.Une image pornographique créée avec Unstable Diffusion et recadrée par Tech Crunch.

Malgré quelques obstacles, comme des interdictions de Kickstarter et Patreon, Unstable Diffusion a réussi à lancer un site web générant plus de 500 000 images par jour pour plus de 350 000 utilisateurs. La qualité des images générées par Unstable Diffusion a progressé, avec des rendus plus réalistes et anatomiquement plausibles même si le modèle montre des signes de biais, avec des représentations stéréotypées en fonction du sexe et des origines ethniques. Tout en essayant d'éviter les contenus les plus controversés, tels que les deepfakes pornographiques de célébrités, Unstable Diffusion cherche à évoluer vers une entreprise SaaS. Elle vend des abonnements à sa plateforme en mettant l'accent sur la personnalisation.

Une histoire dont vous êtes le héros – ou le metteur en scène

Chacun peut en effet créer grâce à l’IA et devenir, sinon un “AI artist” ou une “sorcière de l’invite”, le maître de son propre film. En juillet dernier, l’application Showrunner AI a ainsi proposé à ses utilisateurs de créer leurs propres épisodes de la série humoristique South Park à partir d’un simple prompt. Fable Studio, les développeurs de Showrunner AI, ont démontré la capacité de leur programme en créant un épisode de "South Park" où une IA souhaite prendre le contrôle de l'émission.

Fable Studio précise que son produit n'a rien à voir avec l'équipe de "South Park". L’IA est conçue pour que les utilisateurs créent des histoires avec leurs propres images et personnages. Ce qui pourrait ouvrir de nouveaux horizons à la narration interactive et une nouvelle déclinaison aux “franchises” culturelles proposées sous forme de livres, films, jeux vidéos… Harry Potter n’a qu’à bien se tenir.

M. de R.

Pour en savoir plus :

L’ESSENTIEL : Amazon, Google, Mastercard, Microsoft, OpenAI, Ripple, X-Twitter

A LA UNE

Les grands de l’IA valsent autour des entreprises

Alors que Google tenait sa conférence Next à San Francisco avec une pluie d’annonces B2B sur l’intelligence artificielle, la vedette lui a encore une fois été volée par OpenAI, qui a fait du même coup un pied de nez à son principal actionnaire, Microsoft.

OpenAI vient de rendre publics ses objectifs de chiffre d’affaires. Les 80 millions de dollars qu’elle engrange chaque mois lui permettent d’estimer sans grand risque qu’elle dépassera l’an prochain le milliard de dollars. Pour ce faire, elle s’appuie entre autres sur le lancement cette semaine de ChatGPT Enterprise, une version professionnelle de ChatGPT. Cette édition est axée sur les entreprises et offre des fonctionnalités telles que l'analyse de données, la personnalisation améliorée et une meilleure performance. Elle propose également une nouvelle console d'administration pour gérer l'utilisation de ChatGPT au sein d'une organisation. La fonctionnalité Advanced Data Analysis, auparavant réservée aux abonnés de ChatGPT Plus, est également incluse, permettant une analyse approfondie des données.

"L'entreprise à l'heure des robots" (Midjourney)"L'entreprise à l'heure des robots" (Midjourney)

OpenAI souligne que toutes les conversations avec ChatGPT Enterprise sont chiffrées et que les données des entreprises ne seront pas utilisées pour former de nouveaux modèles. Elle déclare avoir noté un intérêt croissant pour une version entreprise de ChatGPT, car le chatbot avait été spontanément adopté par des équipes dans l’écrasante majorité des grandes entreprises. Elle ne semble pas avoir remarqué qu’un accès professionnel à GPT-4 était déjà proposé par Microsoft, son principal actionnaire. Peu auparavant, Statcounter avait estimé que la part de marché de Bing dans la recherche sur Internet était de 2,99 % en juillet, soit une légère baisse par rapport aux 3,03 % de janvier et une légère hausse par rapport aux 2,76 % d'avril. Autrement dit, le lancement de BingChat et ChatGPT n’a eu aucun effet sur le search:

Une désespérante stabilité : le lancement de ChatGPT puis BingChat n'ont aucunement entamé le monopole de Google. Source : StatCounterUne désespérante stabilité : le lancement de ChatGPT puis BingChat n'ont aucunement entamé le monopole de Google. Source : StatCounter

Principalement en cause : le fait que BingChat ait été limité à Edge, le navigateur propriétaire de Microsoft. Il devrait bientôt être ouvert à Chrome et Safari, mais ce sera peut-être trop tard pour menacer le monopole de Google. Toute la lumière a été prise cette année par Chat-GPT, qui pourtant n’offre pas d’accès à Internet et qui fait payer GPT-4 (gratuit via Bing). Microsoft devra donc attendre le lancement de Copilot sur sa suite Office, prévu en 2024, pour tenter de bénéficier à nouveau de l’effet d’entraînement de l’IA (hormis bien sûr pour ce qui est de son cloud, Azure, qui en profite directement).

C’est cependant Google qui souffre le plus des habits de lumière d’OpenAI. Après ses déboires lors du lancement de Bard, ChatGPT Enterprise a similairement éclipsé cette semaine les annonces de Google Cloud Services (GCS) pendant sa grande conférence annuelle, Next. Les nouvelles utilisations pour la sécurité de Duet AI (les services d’IA pour le tableur et le traitement de texte de Google) n’ont pas plus été relevées que les nombreuses améliorations de Vertex, le logiciel professionnel qui permet d’accéder aux divers modèles de fondation de Google. Jusqu’à l’annonce d’un partenariat entre GCS et Nvidia qui a principalement fait bondir le cours de Bourse de la deuxième.

J.R.

Pour en savoir plus :

IA GÉNÉRATIVE

  • Fox8, un botnet animé avec ChatGPT : Des chercheurs de l'Université de l'Indiana à Bloomington, repris par le média Wired, ont découvert sur X-Twitter un botnet (réseau d’ordinateurs piratés ou, ici, de faux comptes) alimenté par ChatGPT. Fox8 est composé de 1 140 comptes qui promeuvent certains sites de cryptomonnaies. Bien que ce botnet ait été repéré en raison de ses erreurs, l'utilisation croissante de modèles de langage à grande échelle pour la désinformation soulève des inquiétudes sur leur utilisation à des fins malveillantes non encore détectées.
    Pour en savoir plus: ArsTechnica

  • Amazon résume les avis clients grâce à l’IA : Amazon déploie une nouvelle fonctionnalité d'IA générative qui résume les avis sur les produits pour les clients, permettant de déterminer rapidement les commentaires généraux sur un produit. Actuellement disponible pour un sous-ensemble d'utilisateurs mobiles aux États-Unis, cette innovation s'inscrit dans la stratégie d'Amazon d'intégrer davantage d'intelligence artificielle à ses offres, notamment en permettant aux développeurs de créer leurs propres outils d'IA générative sur AWS (lire Qant du 17 avril). En France, Carrefour avait lancé en juin dernier Hopla, un chatbot basé sur la technologie de ChatGPT, qui rédige notamment des fiches produits (lire Qant du 9 juin).
    Pour en savoir plus: AP News

AR-VR-XR-MÉTAVERS

  • Meta veut chausser de nouvelles RayBan: la nouvelle version des lunettes intelligentes Ray-Ban Stories devrait permettre, selon des documents internes consultés par le journaliste Janko Roettgers, la possibilité de filmer des vidéos en direct, avec de meilleures caméras et une meilleure autonomie de batterie. L’insuccès commercial des premières Stories et, en son temps, des Google Glass – qui proposaient les mêmes fonctions – ne dissuadent pas Meta de voir le métavers dans ses lunettes.
    Pour en savoir plus: The Verge

BLOCKCHAINS

  • Fluency, nouveau partenaire de Mastercard dans le secteur des CBDC : Mastercard s'est associé à Fluency, une entreprise spécialisée dans les actifs “tokenisés”, pour renforcer son déploiement des monnaies numériques de banque centrale (CBDC). Fluency rejoignant ainsi plusieurs autres partenaires CBDC de Mastercard, dont la plateforme Ripple.
    Pour en savoir plus: Pymnts

QUANTUM

  • IBM veut réduire les erreurs quantiques : Les chercheurs d'IBM Quantum ont développé un système améliorant considérablement la détection des erreurs en informatique quantique, réduisant le nombre de qubits physiques nécessaires pour la correction d'erreurs à un dixième du nombre actuellement utilisé. Cependant, cette approche s'applique actuellement uniquement à la mémoire quantique et non à la puissance de calcul.
    Pour en savoir plus: Phys.org

TOUR DU MONDE EN 80 DEVISES : Europe

Un euro numérique réduit aux pièces jaunes

Après avoir voyagé de Russie en Chine et d’Australie en Amérique, Qant revient à son point de départ, en juillet dernier : les termes du débat européen sur les monnaies numériques. A défaut de calmer les ardeurs de certains, l’été les a considérablement éclaircis.

Les BigTech américaines, les Fintechs souvent britanniques et les banques européennes s'affrontent sur l'euro numérique. Source: IBMLes BigTech américaines, les Fintechs souvent britanniques et les banques européennes s'affrontent sur l'euro numérique. Source: IBM

«La création d'un euro numérique ne devra pas nuire à la stabilité du système financier», a déclaré vendredi dernier à Reuters Margarita Delgado, sous-gouverneure de la Banque d’Espagne et personnalité importante de la  Banque centrale européenne (BCE), où elle mène en tête la course pour la responsabilité de la supervision de toutes les banques européennes. Et de préciser, pour que le message soit compris de tous: «Nous ne pouvons pas ignorer les éléments qui pourraient avoir un impact sur la compétitivité et la rentabilité des banques».

Or, c’est là précisément le projet que la Commission Européenne a présenté fin juin dernier: profiter de la technologie et du futur euro numérique pour augmenter la concurrence dans le système financier en général, et les paiements en particulier. Plus précisément, la Commission propose un cadre législatif qui donnera cours légal à une forme numérique de l’euro, sans entacher la liberté de la BCE de l’émettre ou non et d’en fixer le cas échéant les quantités et les modalités. 

Les déclarations d’une étoile montante de l’Eurosystème (l’organe de gouvernance de l’euro qui regroupe la BCE et les banques centrales des États participants) comme Margarita Delgado pèsent donc d’un poids certain. Elles constituent la première salve publique du tir de barrage que les banques européennes opposent depuis sa conception au projet d’un euro numérique. 

Potentiel subversif

Les écritures dans des comptes bancaires (la «monnaie scripturale» dans le jargon de l’économie monétaire) correspondent à quelque 90 % de la quantité d’argent en circulation, d’après la Banque de France, mais les billets et les pièces (la «monnaie fiduciaire») sont encore utilisés pour plus de la moitié des transactions dans les pays de l’OCDE. Les paiements représentent donc un gisement de croissance important pour les banques, les réseaux de cartes et les deux nouveaux entrants, Apple et Google, portés par les téléphones mobiles. En outre, la plus grande part de la monnaie scripturale n’est pas créée par la banque centrale, mais par les banques commerciales, qui émettent de la monnaie chaque fois qu’elles accordent un crédit. Autrement dit, la monnaie numérique peut toucher le cœur du modèle économique des banques.

Ainsi s’explique la levée de boucliers qui a fait dérailler en 2020 le projet de Facebook de créer un système international de paiements sur sa propre cryptomonnaie, le Libra. Ainsi s’explique aussi, du moins en partie, la volonté des autorités de ne pas laisser les cryptomonnaies déborder du monde clos des actifs spéculatifs vers les paiements internationaux et, face à leur résilience, de les faire passer par les fourches caudines de l’intégration à la zone dollar (lire Qant du 25 août) . Et ainsi s’explique, enfin, que la volonté de 130 pays d’émettre leur propre monnaie numérique soit d’autant plus contrastée que le système financier y est développé. 

Souverainetés financières et progrès monétaire

En Europe, un compromis semble avoir été provisoirement trouvé. Dans ses déclarations, Margarita Delgado appuie l’idée que l’utilisation du futur euro numérique soit limitée à un maximum de 3 000 euros. Cela limiterait la mise en concurrence du système bancaire et la menace pour leur rentabilité, mais évidemment aussi son utilité et donc son développement. « On réduit l’euro numérique aux pièces jaunes! », s’exclame un observateur. Outre la restauration d’une forme de souveraineté financière, dans les mains des banques centrales sinon des États, on attend en effet de nombreux avantages d’une monnaie numérique. On peut les résumer en sept intitulés, avec “Pistâmes” pour acronyme: 

  1. Programmabilité : De nombreuses cryptomonnaies sont déjà programmables, permettant la création de contrats intelligents et d'applications décentralisées. Les CBDC pourront suivre leur exemple et s’inspirer des smart contracts sur Ethereum.

  2. Inclusion: Les banques centrales pourront offrir un service public bancaire aux personnes sans accès aux banques traditionnelles (à l’instar de ce que fait déjà la Banque de France).

  3. Sécurité : La cryptographie et le suivi par la banque centrale peuvent rendre le vol de monnaie numérique aussi difficile que hacker une banque.

  4. Transparence et Auditabilité : Chaque transaction peut être enregistrée, rendant plus difficiles les activités illégales, le blanchiment d’argent, l’évasion fiscale… En minimisant les transactions non enregistrées et non taxées, on peut réduire l'économie souterraine aussi bien que la criminalité.

  5. Meilleure exécution de la politique monétaire, qui pourra s’exercer directement et non plus seulement par l’intermédiaire des banques, avec des temps très longs. 

  6. Efficacité: des transactions plus rapides et moins chères, surtout à l'échelle internationale.

  7. Seigneuriage : Les banques centrales pourront directement bénéficier de l'émission de monnaie numérique au public.

Les choix technologiques seront évidemment centraux pour déterminer l’étendue de ces avancées. De grands opérateurs de blockchains, comme Consensys et IBM, prennent position sur ce futur marché, qui semble promis à des registres numériques (DLT) même si les banques centrales n’ont généralement pas encore arrêté leurs choix. En Europe, le choix est compliqué par la forte influence américaine sur les fintechs et surtout, bien sûr, Big Tech, qui se pressent aux portes du marché (voir graphique ci-dessus).

Aux marges de l’Europe

Plus généralement, la montée en puissance des blockchains et des cryptomonnaies a conduit à de nombreuses innovations. Mais ce que les nouvelles plateformes, décentralisées ou non, et les nouveaux services financiers présentent comme des avantages peut être fortement contesté dès lors qu’une autorité publique le propose. 

L’opposition de la droite libertarienne américaine au dollar numérique trouve quelques échos de ce côté-ci de l’Atlantique, principalement chez les conservateurs et l’extrême-droite britanniques. Cela pourrait ralentir la Banque d’Angleterre, qui a présenté en juin les résultats d’un test mené avec la BRI sur 19 cas d’usage (lire Qant du 19 juin). Pour l’heure, elle a rendu permanente sa « sandbox », le bac à sable où les institutions financières peuvent tester la future livre numérique. Comme bien d’autres sujets au Royaume-Uni, la suite pourrait se trouver suspendue dans l’attente de la probable victoire travailliste aux élections l’an prochain. 

La Suisse pour sa part a pris une voie très différente. Comme pour le dollar, elle oriente sa future devise numérique sur les marchés de gros de la finance (lire Qant du 3 juillet): les devises, les matières premières, les produits dérivés… Cependant, les transactions peuvent y être d’un montant très élevé, ce qui peut déséquilibrer une « petite » monnaie, sans réserves suffisantes. 

Cet argument fonde la défense du dollar comme monnaie de réserve, un rôle que le franc suisse ne peut espérer prendre. L’euro, en revanche, est né pour ce faire.

J.R.

Pour en savoir plus:

Qant: Révolution cognitive et Avenir du numérique

Qant: Révolution cognitive et Avenir du numérique

Par QANT: Révolution cognitive et Avenir du numérique

Jean Rognetta

Binational franco-italien, économiste de formation, Jean devient journaliste au milieu des années 1990, après avoir fait ses premiers pas dans l’édition et la technologie. Il débute sa carrière au groupe Tests, leader de la presse informatique, puis se spécialise en financement de l’innovation et des PME. Il couvre le sujet pour Les Echos et Capital Finance de 2000 à 2015. En 2016, il rejoint le magazine Forbes et devient directeur de la rédaction de l’édition française.
Pendant la crise financière, il lance l’association PME Finance, à l’origine notamment du PEA-PME et de l’amortissement du corporate venture, ainsi que partiellement de la libéralisation du crowdfunding. Elle fusionne en 2015 avec le groupement d’entrepreneurs Croissance Plus.
Depuis 2020, Jean a lancé la revue SAY, édition française de Project Syndicate, dont il reste contributing editor, le supplément Corporate Finance du Nouvel Économiste et la collection Demain! aux Editions Hermann.

Maurice de Rambuteau

Diplômé du Centre de Formation des Journalistes (CFJ Paris) et de l'Ecole Supérieure de Commerce de Paris (ESCP BS), Maurice de Rambuteau a fait ses premières armes de journaliste dans le sport, pour le site et le magazine SoFoot, puis au sein de la rédaction football de L'Equipe. Il s'est ensuite tourné vers le journalisme économique au sein de la rédaction de La Croix, avant de donner libre cours à sa passion pour la technologie en rejoignant Qant en juin 2022 pour un premier tour d’horizon de l’IA générative. Depuis, il a percé les mystères des blockchains et du métavers et, surtout, passé des dizaines de modèles d’IA au banc d’essai.

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