La Maison-Blanche lance un plan pour l'IA "éthique et responsable". Mais elle ne peut adresser les deux problèmes de fond : la concentration des modèles et le réalisme des photos qu'ils créent.
DÉCRYPTAGE : L’IA à la Maison Blanche.
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"Kamala Harris rencontre le robot" (Midjourney)
La vice-présidente des États-Unis Kamala Harris a réuni autour d’elle, jeudi 4 mai, les dirigeants des quatre principales sociétés qui dessinent le futur de l’intelligence artificielle : OpenAI, Microsoft, Google et Anthropic. La Maison Blanche a annoncé une série de mesures pour faire face aux défis de l’intelligence artificielle et souligner l’importance du développement éthique et responsable que réclame, par exemple, le pionnier Geoff Hinton dont le départ à la retraite a fait grand bruit (voir Qant du 4 mai).
Le gouvernement américain prévoit d’introduire des politiques qui façonnent la manière dont les agences fédérales achètent et utilisent les systèmes d’IA. La National Science Foundation dépensera en outre 140 millions de dollars pour promouvoir la recherche et le développement en IA. Les fonds seront utilisés pour créer des centres de recherche qui cherchent à appliquer l’IA à des problèmes tels que le changement climatique, l’agriculture et la santé publique.
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